S'abonner

Photoprotection et transplantation rénale… 10 ans après - 23/11/16

Doi : 10.1016/j.annder.2016.09.256 
C. Fargeas 1, , C. Scalbert 2, H. Adamski 3, M. Avenel-Audran 4, F. Aubin 5, S. Barete 6, J.-L. Schmutz 7, E. Mahe 1
1 Dermatologie, CH d’Argenteuil, Argenteuil, France 
2 Dermatologie, CHU, Lille, France 
3 Dermatologie, CH de Rennes, France 
4 Dermatologie, CHU, Angers, France 
5 Dermatologie, CHU, Besançon, France 
6 Dermatologie, CHU La Pitié-Salpêtrière, Paris, France 
7 Dermatologie, CHRU de Nancy, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 2
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Introduction

L’incidence des cancers de la peau dans les transplantations d’organes est élevée. Les principaux facteurs impliqués dans la carcinogenèse sont l’immunosuppression et l’exposition au rayonnement ultraviolet. Seule la seconde est évitable. En 2003, une étude monocentrique française avait évalué les connaissances et les comportements solaires de patients transplantés rénaux (TR) (Mahé et al., Transplantation 2003). Depuis 10 ans, de grands travaux ont été publiés sur le risque carcinologique chez les TR et l’effet favorable de la prévention solaire ou du switch thérapeutique. Des campagnes de prévention, non ciblées, ont été effectuées par les autorités sanitaires. Parallèlement, la France a vu l’expansion de la pratique des cabines à bronzage. Nous avons évalué et comparé, 10 ans plus tard, la connaissance et le respect des mesures de protection contre le soleil sur une étude multicentrique en les comparant à celles obtenues dans une étude réalisée en 2003.

Matériel et méthodes

Une enquête a été réalisée dans 7 centres en France auprès de 583 TR en s’appuyant sur la méthodologie utilisée en 2003. Les résultats ont été comparés à ceux de l’étude de 2003 (445 TR).

Résultats

En 2014, plus de TR ont été informés de la nécessité de se protéger du soleil (96 % vs 91 %, p=0,0003), ils se considéraient mieux informés (90 % vs 78 %, p<0,0001). Alors que le dermatologue reste le 1er médecin donnant ces conseils, ces conseils ont été fournis par les transplanteurs et généralistes plus fréquemment qu’en 2003 (79 % vs 52 %, et 32 % vs 9 %, p<0,0001). Les mesures de préventions utilisées étaient comparables à 10 ans d’intervalles hormis les sorties pendant les heures les plus chaudes en été (75 % vs 63 %, p<0,0001), le port d’un couvre-chef (53 % vs 35 %, p<0,0001) et la diminution d’utilisation de crème avec indice de protection<30 (4 % vs 18 %, p<0,0001). Une question posée uniquement en 2014 montre que 3 % ont fait des UV après la transplantation et 16 % qui ont fait des UV avant, ont continué au décours.

Discussion

Cette enquête, 1re de ce type, montre que le risque solaire est mieux connu en 2014 qu’en 2003 chez les TR, avec une augmentation de l’investissement des médecins transplanteurs et généralistes. La plupart des TR sont conscients de la nécessité d’une protection solaire mais il n’y a pas d’amélioration franche des comportements. Plusieurs explications peuvent être proposées telles que biais méthodologiques (origine du recrutement et populations différentes), saturation des messages de prévention, message insuffisamment répété ou faible suivi dermatologique.

Conclusion

Cette étude interpelle quant à la saturation potentielle des messages de prévention des transplantés et montre les limites de la prévention solaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Carcinome, Photoprotection, Transplantation rénale


Plan


 Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2016.10.003.


© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 143 - N° 12S

P. S205-S206 - décembre 2016 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Comparaison de la PDT en lumière du jour (Daylight-PDT) versus PDT en lumière bleue dans le traitement des KA du visage et cuir chevelu
  • S. Assikar, N. Souyri, I. Matei, S. Léobon, A. Couraud, C. Bédane
| Article suivant Article suivant
  • Amélioration de la qualité de vie des patients avec maladies de Hailey-Hailey ou de Darier après injection de toxine botulique : étude prospective
  • A. Maza, I. Dreyfus, E. Hoarau, C. Paul, J. Mazereeuw-Hautier

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.